Discipline : Socio-anthropologie - CERTOP, Université Toulouse II - Jean Jaurès
Docteure associée au CERTOP, Université Toulouse II - Jean Jaurès ; ingénieure de recherche en santé des populations au CERPOP, Université Toulouse III - Paul Sabatier
Titulaire d’un doctorat en sociologie depuis 2021, sa thèse interroge les usages et les prescriptions de contraception orale dans un contexte marqué par la « crise de la pilule » en France. Convoquant la sociologie du genre et des professions de santé et l'anthropologie politique de la santé, ses travaux portent sur les perceptions de la contraception, les relations de soin, les violences médicales et les normes de genre. Les résultats de la thèse ont mis en évidence des mécanismes qui favorisent (scripts de consultations entravant le consentement médical), ou, en miroir, prémunissent (consultations participatives) des « violences gynécologiques », qui touchent inégalement les usagères, selon leur profil social, les professionnel·le·s de santé qu’elles consultent et les établissements de soin dans lesquels elles se rendent. Les femmes vivant une expérience spécifique au sein de l’interaction gynécologique, les violences gynécologiques sont appréhendées au sein du continuum des violences de genre.
Leslie Fonquerne est actuellement investie dans le projet So-RISP (recherche interventionnelle en santé des populations), dont l’objectif est de renforcer la concertation entre chercheur·e·s et acteurs·ices en santé publique.
Mots clés : genre, contraception, hétérosexualité, inégalités sociales de santé, recherche interventionnelle, relations de soin, santé sexuelle et reproductive, violences gynécologiques, violences médicales